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Arrête de te comparer aux autres.

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  L'autre jour, assise dans l'herbe, j'ai vu une fleur.  Elle était blanche, très jolie, minuscule, à peine visible au milieu de l'herbe dense. Je ne suis pas sûre de ce que c'était. En tout cas elle était là, aussi belle que les grands hortensias dont les nuances bleutées n'échappent, elles, que difficilement à nos regards. Ça m'a rappelé ce passage, cette métaphore si juste, cette image si poétique de Sainte Thérèse de Lisieux dans Histoire d'une âme.  " J'ai compris que toutes les fleurs qu'Il a créées sont belles, que I'éclat de la rose et la blancheur du Lys n'enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette... J'ai compris que si toutes les petites fleurs voulaient être des roses, la nature perdrait sa parure printanière, les champs ne seraient plus émaillés de fleurettes... Ainsi en est-il dans le monde des âmes qui est le jardin de Jésus. Il a voulu créer les grands saints qui peuv...

Le sens moral de l'athée est-il supérieur à celui du Chrétien ?

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La question peut paraître étonnante, voire puérile, mais je ne saurai dire combien de fois j'ai pu lire cette affirmation ici et là sur les réseaux, ces derniers mois. Et même si mon premier réflexe serait de lever les yeux au Ciel devant cette énième démonstration d'orgueil, à force, j'ai fini par trouver la question intéressante. Elle trahit à la fois la méconnaissance de la théologie chrétienne et l'incapacité de l'athéisme à définir, expliquer et justifier le Bien et la Morale comme concepts objectifs applicables en tous temps et à toute l'humanité.  La réalité, c'est que si on rejette toute transcendance, alors le bien devient une préférence subjective, issue d’un conditionnement social, donc relatif et faillible, et plus une vérité absolue. Difficile de penser la justice et la dignité humaine dans ces conditions.  Il n'y a de Bien et de morale que dans la mesure où Dieu existe ; car c'est Lui qui en est la mesure et l'essence même, Et si le...

Le diable veut l'égalité, Dieu veut l'harmonie.

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  Je l’ai déjà écrit, mais il est bon de se rappeler, quelques fois, que le diable est un ange. Son intelligence nous dépasse, et il sait précisément où nous sommes les plus vulnérables. C'est pour cela qu'il ne vient jamais avec l'apparence du mal mais bien plus souvent avec des discours séduisants, des promesses de liberté, d’émancipation et de justice ; car s'il ne peut pas rendre l’enfer désirable, il sait au moins embellir le chemin qui y mène. Le dogme égalitaire fait partie de ces mensonges qui se donnent l’apparence du bien. Il est question de respect, de droits, d'humanité : rien de mauvais, n'est-ce pas ? Mais en vérité, il naît du refus de recevoir ce que nous sommes, il est le fruit d’une humanité qui ne veut plus être créée, qui veut s’auto-définir, se libérer de l’ordre naturel voulu par Dieu. Une humanité qui refuse la nature, la hiérarchie, la dépendance. Mais Dieu ne veut pas l’égalité, Il ne veut pas la confusion,  Il veut l’harmonie,  Cette ha...

Choisis un homme qui...

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  À une époque où je fréquentais beaucoup les forums et les groupes destinés aux femmes et aux mamans, il m'est arrivé de lire des histoires absolument abominables où de jeunes mères se retrouvaient coincées avec des hommes immatures, irresponsables, maltraitants, des hommes qu'elles avaient cru pouvoir changer ou choisis selon des critères tragiquement superficiels et trompeurs qui n'avaient désormais plus le moindre poids. Alors, bien que je ne sois moi-même pas bien âgée (32 ans, ça passe encore, non ? 🫢) ni extrêmement expérimentée, j'aurais quand même envie de leur dire, aux jeunes femmes qui espèrent un mari, qu'elles doivent choisir leur époux avec sagesse, avec discernement, parce que celui qu'elles recevront ne sera pas seulement l'homme dont elles sont amoureuses mais le futur père de leurs enfants, leur guide spirituel, et un modèle qui s'imprimera dans leur esprit ; un pilier ou une faille pour la famille que Dieu leur donnera à construire ....

Qu'ai-je fait pour mériter ça ?

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  C'était ce matin. Le ciel était clair, l'air déjà tiède et, assise sur ma terrasse, mon café à la main, je regardais mes enfants rire et jouer pieds nus dans l'herbe, intenses, libres, pleinement vivants. Je me suis entendue penser "qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?" Ce bonheur-là, si simple en apparence, si grand dans le fond. En y repensant, la formule m’a paru étrange ; on a plutôt l’habitude de se la poser quand tout va mal, comme un réflexe de défense devant la douleur ou l’injustice. Pourtant, c’est précisément dans les moments de paix qu’elle prend tout son sens. Parce que quoi que l’on traverse ici-bas, aussi dur que ce soit, sans le Christ, ce serait infiniment pire. On mérite bien plus souvent le mal qu'on ne mérite le bien. La vérité, donc, c’est que je n’ai rien fait pour mériter ça. Rien de ce que j’ai été ou fait ne pourrait expliquer ce que je vis aujourd’hui ; et pourtant, Il m’a aimée, Il m’a précédée, Il m’a portée, relevée, transfo...

Mes enfants, mes tout-petits.

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  J'ai retrouvé ce tout petit texte écrit pour mes enfants il y a déjà deux ans, et j'ai eu envie de le repartager ici. Parce qu'apprendre à voir le Beau partout,même et surtout dans l'ordinaire de ce qui nous entoure,c 'est une manière simple et précieuse de cultiver la joie etd e rendre gloire, toujours, à l'Auteur de l'Univers. Mes enfants, mes tout-petits, Le beauté se trouve partout autour de nous, Si on se donne la peine de regarder. Elle se voit dans les choses les plus simples, Comme un trésor que nous offre le Seigneur, Dans les moments éphémères, Et la nature qui nous entoure. Si vous prenez le temps d'apprécier chaque instant et ce qu'il contient de précieux, Alors vous le verrez, ce Beau, Et il apaisera votre âme, Même au milieu du chaos.

"Je te montrerai ma foi par mes oeuvres."

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  Je le redis, comme d’usage ; ce que j’écris ici, je me le dis d’abord à moi-même. C’est une pensée qui me revient souvent, surtout dans les périodes où je peine à prier et où je traverse des déserts spirituels. Des périodes où je me dis que je devrais peut-être me taire, ne plus écrire, ne plus partager ; parce que je ne me sens plus légitime. À quoi bon parler de Dieu, de foi, de vie intérieure, si je ne reflète pas toujours tout ce que j’écris ? Je ne veux pas que ma foi devienne une vitrine, comme un bel emballage pour m'attirer les faveurs de ceux qui me lisent.  Mais je me rappelle assez vite que ce n'est pas le cas, que je n’écris pas ici comme une sainte, comme une sachante qui s'adresserait à de pauvres âmes, mais comme quelqu’un qui marche et qui chemine ; parfois mal, parfois en trébuchant, mais d'un coeur sincère, parce que j’aime Dieu, parce que je veux Le suivre et parce que je rêve, oui, de devenir sainte. Alors je me rappelle que mes chutes ne sont pas ...