Il paraît que le fascisme...

 


Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles cet événement me touche et me bouleverse, et c'était important pour moi d'en parler, de déposer ici un peu des pensées qui tournent dans mon esprit depuis quelques jours. Car je sais bien que des gens meurent tous les jours. Que chaque jour des enfants se demandent pourquoi leur père ou leur mère ne rentre pas à la maison. Mais personne ne danse sur leur tombe ; personne ne vient salir, piétiner leur mémoire et rire de leur sort et de celui de ceux qu'ils laissent derrière eux.

Et puis, il faut le dire, les images que j'ai vues m'ont profondément choquée. C'est bien normal, nous ne sommes pas faits pour ça. J'ai vu quelqu'un que j'étais habituée à voir vivant, mourir d'une manière extrêmement soudaine et violente. C'est normal d'être traumatisée. C'est normal de ne pas réussir à reprendre ma vie là où elle en était, comme si rien ne s'était passé, de ne pas réussir à scroller pour regarder la nouvelle recette populaire de l'automne ou le dernier DIY en vogue, d'éprouver un mélange de choc, de déni, et d'anesthésie mentale. C'est normal que mon esprit ait besoin de temps pour assimiler l'horreur et l'injustice, la tristesse et la colère. Dieu merci, je suis encore assez connectée à mes émotions pour ressentir ce que tout le monde devrait ressentir face à pareil spectacle.  

Mais au-delà de ça, cette mort n'est pas anodine, et je suis convaincue qu'elle portera du fruit. Elle en porte déjà. Mais elle en dit long sur ce qui ce joue ici-bas, sur les âmes qui appartiennent à Dieu et celles qui se vautrent dans les ténèbres, sur le combat qu'il nous faut mener ; elle en dit long, surtout, sur le sort que veulent nous réserver ceux qui considèrent nos idées comme indignes d'être exprimées. 

Ce monde a désespérément besoin de Dieu ; puissions-nous devenir les instruments de Sa gloire, même s'il fallait, pour cela, le payer de notre sang.


Il paraît que le fascisme... 

Il paraît que le fascisme vient de ceux qui résistent aux délires progressistes d'un monde à la dérive ; moi je crois qu'il est du côté de ceux qui font taire leurs opposants à coups de balle dans la gorge.

C’est ainsi qu’ils ont tué Charlie Kirk. Atteint à la source même de sa voix, une voix qui dérangeait parce qu’elle refusait de marchander avec le mensonge et qui osait dire les vérités que le monde ne supporte plus d'entendre. Cette voix disait que la famille est le fondement de toute société digne de ce nom ; que la beauté de la féminité et la force de la paternité ne sont pas des carcans mais des dons de Dieu ; que le mariage est sacré et qu’il doit être honoré ; que chaque vie innocente, dès son commencement, est inviolable ; que chaque être humain, créé à l’image du Créateur, porte une dignité que nul ne peut lui retirer. Cette voix, enfin, affirmait sans honte que la foi en Jésus-Christ n’est pas une affaire privée mais l'unique vérité qui libère et qui sauve.

Il est mort publiquement, le micro à la main, sous une tente sur laquelle était écrit : "Prove me wrong". Ils n'en étaient pas capables, à moins de le faire taire.

"Jesus Christ was a real person, He lived a perfect life, He was crucified, died, and rose on the third day, and He is Lord and God over all." Ce sont les mots qu'il a prononcés au cours de son dernier échange.

Et puis, quelques minutes plus tard, il y a eu cette balle.

Et ils ont applaudi. Ils ont jubilé.

Eux qui se drapent de tolérance et de justice ont célébré la mort d’un homme parce qu’il croyait autrement qu’eux,

Eux qui s'érigent en combattants de la haine l’ont crachée au grand jour en essayant de la faire passer pour de la vertu.

Certains ont même osé prétendre que son épouse et sa fille seraient désormais plus heureuses, plus “libres”, plus “sécures” sans lui ; venin du féminisme moderne qui pense qu'honorer la féminité, la maternité et la vie revient à mépriser les femmes et qui perçoit un tyran là où il y a en realité un repère et un protecteur. Se réjouir qu’une femme devienne veuve, qu’une enfant grandisse sans son père, que des parents enterrent leur fils, c’est la marque d’une idéologie qui ne construit rien mais qui se nourrit de ruines et de larmes pour justifier son mensonge.

La vérité, c'est que ceux qui se proclament du côté du bien sont souvent les premiers à se réjouir du mal, pourvu qu’il frappe leurs ennemis. Parce qu’ils se croient investis d’une mission sacrée consistant à éradiquer ce qui les contredit, ils s'autorisent tout, ils se font des martyres de criminels et, pour les honorer, ils brûlent et détruisent et sèment le chaos. 

Ils ont de la chance ; nous ne sommes pas comme eux.

Charlie Kirk avait le courage que je n’aurai sans doute jamais.

Moi, j’écris derrière un écran. Lui, il affrontait la foule, il tendait le micro à ses détracteurs, il ouvrait la porte au dialogue, persuadé que la vérité pouvait se défendre sans violence. Il leur offrait ce que peu sont capables d'offrir aujourd'hui ; l'opportunité de défendre leurs idées et de les mettre à l'épreuve. Et ils l’ont abattu.

Fallait-il s’étonner ?

Le Christ a été crucifié : pourquoi devrions-nous espérer un meilleur sort ? Celui qui marche derrière Lui en espérant les honneurs du monde se trompe de chemin. Ce combat n’est pas politique, il est spirituel, il met en jeu la vérité contre le mensonge, la lumière contre les ténèbres.

Car le monde tolère les chrétiens à condition qu’ils soient dociles, silencieux, inoffensifs; mais qu’un seul ose parler, qu’un seul ose nommer le mal et dénoncer les idoles de notre époque, et les enfers se déchainent.

C’est ainsi depuis toujours. Les ténèbres ne supportent pas la lumière, la vérité leur est insupportable ; le monde crucifierait encore le Christ aujourd’hui, s’il le pouvait. Et cette balle, elle ne lui était pas seulement destinée. Elle était aussi pour vous et moi.

N'ayez aucun doute là-dessus : si vous croyez dans la famille traditionnelle, la sacralité de la vie, du mariage, si vous rejetez le poison du féminisme moderne, si vous avez l'outrecuidance d'aimer votre pays et de vouloir protéger ses frontières, sa culture, son art de vivre, si, plus que tout, vous avez la foi chevillée au coeur : vous n'êtes qu'un autre Charlie Kirk à abattre pour ceux qui vous haïssent, vous et les idées que vous défendez. 

Alors que faire ?

Parler encore. Ne pas se taire. Porter plus haut la voix qu’ils ont voulu étouffer. Ne pas éteindre la colère, car elle est saine, sans jamais céder aux pulsions de vengeance, car la vengeance et la rétribution appartiennent à Dieu seul.

Prier, beaucoup.

Prier pour l’âme de Charlie Kirk, pour sa famille, pour ceux qui l’aimaient.

Prier aussi pour ses ennemis, ces pauvres âmes qui se réjouissent, déjà mortes intérieurement, spirituellement, aveuglées, captives du mensonge, ayant plus que jamais besoin de lumière.

Prier pour ceux qui, comme lui, témoignent à visage découvert, affrontant le monde sans masque, sans compromis, en dénonçant le mensonge au risque de leur vie.

Prier enfin pour nous-mêmes : pour ne pas céder à la peur, pour ne jamais chercher la facilité ni les vains honneurs mais pour demeurer, toujours, fidèles à la vérité, 

Et si ceux qui nous haïssent préfèrent nous voir morts que vivants, c’est bien la preuve que nous menons le bon combat. 

Charlie Kirk voulait qu'on se souvienne de lui pour le courage de sa foi ; assurément, c'est ainsi qu'il vivra dans les mémoires.

Puisse ce courage nous inspirer,

puissions-nous, chacun à notre échelle, témoigner si fortement du Christ que les fils du mensonge se réjouissent à notre mort.

Et s'ils ont cru éteindre une flamme ; à nous désormais d'en faire un flambeau.

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