Au pied du Calvaire.

Nous passons le week-end en famille dans les Côtes-d’Armor, et quel émerveillement de voir, à chaque détour, le long des routes, les calvaires de notre belle Bretagne. Grands ou petits, comme neufs ou usés par le temps, la pierre nue ou couverts de mousse, bien visibles ou enfichés au milieu des arbres, partout ils se dressent pour nous rappeler le Seigneur et accueillir nos pas. 

Autrefois, tout Catholique se signait en les croisant ; coutume presque disparue, et pourtant si belle,

si précieuse,

et que l'on essaie, un signe de croix après l'autre, 

De garder un peu vivante. 

Au pied du Calvaire.

Ils se sont agenouillés là combien de fois,

Les Bretons d'autrefois ?

 Combien de signes de croix,

De pieuses salutations, 

Devant la pierre qui représente le bois ? 

J'imagine ces âmes, ces messieurs, ces dames,

Et leurs enfants peut-être,

Rendant, comme moi, hommage à leur Maître,

Lorsque pendant un instant,

Devant ces oeuvres qui résistent encore au temps,

Et qui ont vu passer des générations entières,

Paysans, marins, mères en prière,

J'offre un peu de mon cœur au Christ des Calvaires,

Lorsque qu'avec mes enfants, et mon mari, chaque fois,

Nous nous signons de la Croix,

Comme les Bretons, sans doute,

le faisaient autrefois.

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