Vous serez libres, mes amours.
À mes enfants.
Vous serez libres, mes amours,
si vous ne cherchez pas à appartenir au monde,
Celui qui vous promet tout,
Mais qui, en échange, exige votre paix, votre lumière,
jusqu'à votre âme toute entière.
Vous serez libres
si vous ne vous vendez pas pour quelques miettes d'amour,
Si vous n'attendez pas que la foule vous approuve,
Lorsque vous comprendrez qu'il vaut mieux marcher seul avec Dieu
qu'à mille sans savoir où l'on va.
Vous serez libres
si vous ne pactisez pas avec le mensonge,
même quand il se pare de beaux habits,
Quand il cajole vos peurs et épouse vos désirs,
Libres si vous refusez les compromis qui blessent l’âme,
les moitiés de biens qui mènent au mal entier,
les négociations qui ouvrent la porte à l’abandon du vrai.
Vous serez libres,
si vous apprenez à écouter cette voix, Sa voix,
celle qui vous rappelle ce qui est juste, ce qui est vrai, ce qui est bien,
Et quand le monde voudra vous faire douter,
vous n’aurez pas peur,
si vous savez à qui vous appartenez.
Vous serez libres
si vous refusez de vous installer sur Terre
comme si elle était votre demeure,
Si vous vivez ici en pèlerin,
En chemin vers la lumière,
Et quand vous comprendrez
que vous n'êtes pas fait pour l'éphémère,
Mais pour l'éternité.
Vous serez libres
Si vous savez pardonner,
Jusqu'à cent fois, même, s'il le fallait,
Pour ne pas laisser votre coeur s'empoisonner,
Si vous savez aimer aussi bien que Celui vous a créé.
C'est être esclave que de vivre sans direction,
Et de n'aimer que soi,
Car l’âme est faite pour le ciel,
Pas pour les chaînes d’ici-bas.
Alors vous serez libres, éternels,
si Dieu seul guide chacun de vos pas,
et si vous Lui appartenez de tout votre cœur ;
Car nul ne peut asservir une âme
qui s'est donnée au Créateur.
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